Contenu de Tholos

Tholos est un groupe médiatique uniquement consacré au débat constitutionnel.
Il doit permettre à chacun de se faire une opinion, de participer ou d’assister à des débats constructifs puis de voter en connaissance de cause lors des élections.
Le temps de la réflexion, les moyens de s’informer et de se faire entendre.

Ce qui suit pourra être précisé et amendé par l’assemblée constitutive de Tholos.

Ce n’est donc pas une chaîne d’information en continu, ni un magazine culturelle. Mais il est évident que des programmes traiteront de l’information. Les rédacteurs peuvent aussi commander des émissions sur des sujets culturels à condition que cela ne soit pas des programmes pour divertir mais parce que la culture fait partie de tout projet politique.

Tholos est composé de sites et de chaînes internet, d’une presse écrite (?) et espérons le, d’une chaîne de télé.

Pourquoi nous faut-il une télé ?
C’est le mode de communication le plus accessible, n’en déplaise aux accros d’internet : On peut la recevoir par internet mais l’inverse n’est pas vrai pour tout le monde.
C’est le plus « officiel » (On regarde les résultats de la présidentielle à la télé, non ?)
Et surtout, pour l’obtenir il faut la « reconnaissance » de l’État.

Réclamer une télé sera une revendication fédératrice que tout le monde peut comprendre : Une télé indépendante du pouvoir et des pressions économiques de la pub et de l’audimat, une télé dont les programmateurs ont été élus, bref nous voulons notre télé.
Le gouvernement aura du mal à justifier un refus alors que des canaux ont été vendus à de grosses sociétés qui en possédaient déjà. Et il paraît évident que ces chaînes n’ont pas amélioré la qualité de l’information ni diversifié les programmes.

Publication sur Internet des utopies, synthèses et motions.
Ce sont les collectifs qui réalisent eux-même le dossier qui expose leur utopie. Il peut s’agir d’une vidéo, d’un document écrit etc… Les rédacteurs ont tout de même un droit de regard sur l’accroche qui apparaîtra sur le site. Ce sont eux qui décident de la classification. Leur marge de manœuvre pourra être définie par l’ACT.

Débats.

Les rédacteurs doivent s’efforcer d’organiser des débats calmes et sereins afin d’éviter les habituelles foires d’empoigne des campagnes électorales. Il faut éviter la personnalisation des débats et mettre en avant les arguments et contre arguments. Le fond doit prendre le pas sur la forme, les idées sur les personnes.
Les rédacteurs et leurs collaborateurs qui animeront les débats sont des médiateurs qui doivent faciliter les échanges entre les intervenants et les inciter à clarifier, à simplifier leurs propos.

Il existe d’autres formes de débats que les confrontations autour d’un table ou derrière un pupitre. Comment ferait-on si un candidat était en fauteuil roulant ? Voici quelques idées :

Débats par vidéoconférence pour éviter les confrontations trop « physiques » et pour pouvoir couper les micros : Une personne à la foi, sinon on ne s’entend pas.

Le direct n’est pas forcément un gage d’honnêteté et de transparence. On pourrait diffuser des montages qui résument de très longs débats et y insérer des vidéos, des schémas etc… Les participants seront impliqués dans la réalisation et le montage de ces documentaires-débats.

Conférence puis débat. L’intervenant expose sa thèse puis échange questions réponses présidé par un modérateur.

Règle générale : Chaque intervenant doit pouvoir disposer d’au moins deux minutes de parole si il le souhaite.
Les présidents de séance peuvent écourter une intervention de moins de deux minutes si ils estiment qu’elle ne fait pas avancer le débat, qu’elle est hors sujet. Il s’agit dans ce cas, avant tout, de réorienter l’intervenant vers l’ordre du jour. Dans tout les cas, les personne qui se voient privé de ces deux minutes bénéficieront automatiquement d’un droit de réponse.

Présence ou non d’un public lors des débats. De la presse ?

Information.

Les rédacteurs commandent des reportage, des enquêtes, des documentaires etc…

Ils peuvent aussi organiser des consultations (vote, sondage) à condition qu’elles soient honnêtes c’est à dire qu’elles permettent de savoir quel est l’état de l’opinion et non d’influencer celle-ci.

§ Fond d’informations à vérifier.
Nous sommes confrontés au phénomène des fake news et des « vérités alternatives », c’est pourquoi Tholos pourrait collecter toutes les informations que le public lui soumet afin de l’éclairer. (Il ne peut s’agir que d’informations liées au débat constitutionnel et non de savoir par exemple si l’homme est vraiment allé sur la lune).
Il n’est évidement pas question de prétendre détenir la vérité mais de mettre à disposition du public les avis, et surtout les arguments, qui s’opposent sur le sujet.

Supervision des débats lors des deux dernières phases.

Il s’agit de débats particuliers car on devra alors se focaliser sur les portes-paroles des motions sélectionnées. Ils sont à la fois plus ciblées et plus sensibles. La marge de manœuvre des rédacteurs doit donc être plus réduite. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils seront partiellement renouvelés. (remplacer les cinq couples par des tirés au sort?)

Technique.

Tholos doit disposer de locaux pour les débats. Mais il est inutile qu’il en possède en propre. Il peut s’agir de salles de réunions communales ou appartenant à des associations, des amphis d’université (et qui sait pourquoi pas l’hémicycle du Palais Bourbon) …. peu importe du moment qu’il ne s’agit pas de lieux commerciaux.

C’est aussi vrai pour les studios et le matériel qui devraient être loués ou prêtés plutôt qu’achetés : Que ce projet devienne officiel ou qu’il se fasse sans l’aide financière de l’État, il doit se faire la façon la plus modeste possible, sans structure pérenne car Tholos est voué à disparaître au bout de deux ou trois ans.

On ne cherche pas et on doit même éviter de faire dans le spectaculaire. Cela n’empêche pas une présentation soignée mais la simplicité voire même l’austérité et la précarité sont des gages de sérieux : le fond plutôt que la forme.