Utopies Synthèses Motions

Le mot utopie vient de topos, qui signifie le lieu en grec ancien. Le u vient soit d’un préfixe privatif, soit d’un mot qui veut dire bon, vrai. On peut donc traduire utopie soit par un endroit qui n’existe pas, ce qui ne veut pas dire qu’il ne peut pas exister, soit par le bon endroit.
Il ne s’agit donc pas d’une lubie ou d’un projet irréalisable. Ça, c’est ce que disent ceux qui croient que l’on ne peut pas vivre autrement. Peut-être qu’ils pensent aussi que le monde tel qu’il est maintenant est un bon endroit où il fait bon vivre… Leur utopie est ici.
Il est vrai que certains ont imaginé des utopies grotesques et d’autres qui font froid dans le dos. On accuse aussi les utopistes d’imaginer des sociétés « idéales » où tout serait parfaitement réglementé… et alors ? Nous ne sommes pas obligés de commettre les mêmes erreurs.

Dans le projet Tholos les utopies sont des esquisses de constitution. Il n’est pas nécessaire de rentrer dans les détails. Il faut que chacun puisse avancer un projet original et se sente en droit de dire ce qu’il veut. Tholos publie toutes les utopies présentées par au moins 10 personnes.

Les synthèses sont des projets plus aboutis,  présentés par des collectifs qui avaient présenté des utopies séparément.

Les motions sont des projets proposés par des collectif d’au moins 10 000 adhérents. Ce sont des projets finis mais pas forcément définitifs. Lors des débats de la constituantes, les représentants des collectifs pourront présenter leur projet tel quel et/ou des motions amendées.